cebedc ecrire velove

Comment expliquer ce phénomène qui a priori n’est pas une évidence pour tout le monde. En effet, si on écrit des inepties, est-ce que le monde en sera meilleur ? Je crois que tel n’est pas l’angle exact pour la question. La réponse ne dépend en aucun cas du résultat de l’écriture. le texte obtenu dépendra de critères extérieurs, sociaux, historiques, bref épigénétique. Mais telle n’est pas notre question…

1° Arpenter ses paysages intérieurs…

Il y a des chances pour qu'il y laisse des plumes, comme pour, a fortiori , notre auteur fictif qui n'aime pas lire.
La véritable raison pour laquelle écrire rend meilleur, c’est que cette activité oblige l’auteur a effectuer tout un processus intérieur, ou plutôt de l’intérieur vers l’extérieur. Dans un premier temps, le choix du sujet est une orientation particulière qui le place face au monde ou aux autres.

2° Se baigner dans sa langue…

Ensuite, suivant l’intention qu’il a identifiée en lui-même, l’auteur va rechercher les mots les plus justes et les plus efficaces dans son vocabulaire personnel. Il parcourt alors un archipel qui reflète toute la culture et l’histoire que transmet sa langue de prédilection.

Le choix des termes pertinents pour exprimer ses idées le conduit dans un mouvements de cristallisation,merci Stendhal, qui structure, organise, détermine sa pensée.

3° … Et devenir un autre soi-même !

Enfin, tout le monde le sait, afin d’éviter les moqueries et autres critiques, l’auteur doit relire son texte afin d’en éliminer les erreurs de style, de syntaxe et d’orthographe. Cette action n’est possible que si l’auteur devient lecteur et opère une sorte de dédoublement. Il redécouvre son texte d’un autre côté.

 

Pour certains, ces étapes sont pénibles et demandent un mouvement d’âme quasi insupportable. Pour d’autres, elles sont sources d’un plaisir inégalable. Mais pour tous, elles sont l’occasion de se fortifier intérieurement. C’est un peu comme un entraînement de l’esprit qui enfin ! n’a plus la tête dans le guidon.

Cela dit, l’activité même d’écrire est souvent bardée de préjugés et d’a priori divers. Par exemple, on pourrait croire qu’un livre s’écrit du début à la fin, alors que ce n’est absolument pas le cas. La question de comment s’y prendre pour avoir un bon début de livre reste cruciale.

Au plaisir de vous lire,

Céline, alias Cebedoc.

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